Le cloître

2-copie-1.gifLe cloître n’existe plus. Il est difficile de situer sa disparition avec exactitude. Ce qui est certain c’est sa présence sur un plan de l’abbaye daté de 1634 (Archives de l’inspection forestière de Compiègne, Registre des Insinuations) et sa disparition sur un autre plan du 4 mars 1762. Sa démolition se situe donc entre ces deux dates, c’est-à-dire durant la présence des religieux à St Jean. C’est le seule certitude que nous ayons.


Les seuls vestiges qui nous prouvent son existence sont le solin qui protégeait le sommet de l’appentis, le long du mur méridional de la nef, et le banc de pierre au pied de ce même mur.

 

Bancs-3 P1010058    


1-Salle-capitulaireSur la photo ci-contre, qui date d’avant la restauration de la salle capitulaire, on voit les trous pratiqués dans les assises où venaient s’encastrer les extrémités des entraits de la charpente.


Une colonne et des tympans de pierre appartenant au cloître existent encore. Ils sont utilisés aujourd’hui comme éléments décoratifs par des particuliers.


Colonne-2.gif      Tympan

 

Tympans-et-colonnesLa juxtaposition de deux de ces pierres donne un arc brisé. Le dessin de la conception de l’arcature fait dater la construction du cloître au milieu du XIIIe siècle. Il ressort donc que ce cloître fut construit après l’achèvement de l’église.


Ses dimensions restent aussi à l’état de suppositions, bien que l’on puisse penser qu’il s’étendait sur la longueur de la salle capitulaire, c’est-à-dire de 9 m. à 9m5. pour l’un de ses côté.


Il est difficile de dire s’il avait une forme carrée ou rectangulaire, ce qui est certain c’est qu’il s’étendait, même dans le premier cas de figure, sur une partie de la rue du couvent qui à ce moment là n’existait pas. Toute cette partie du couvent était close dans le prolongement de la façade nord de l’église et était interdite aux laïcs.


Gravure du cloîtreLa même inconnue concerne la largeur des galeries. En 1931 une restitution hypothétique à été réalisée donnant une image de ce qu’aurait pu être le cloître.


Il est regrettable qu’au moment de la restauration de l’église des fouilles n’aient pas été entreprises pour retrouver trace de cette construction, les responsables se contentant à l’époque de combler une partie de la cour située devant la salle capitulaire. La hauteur du banc par rapport au sol en apporte la preuve.


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