Il n’y a pas à dire ; il y a bien partout des sans-gênes qui ne pensent qu’à eux.
Regardez ce hêtre qui a eu l’idée saugrenue de venir pousser entre ces deux chênes, comme si aucun emplacement n’était dispo-nible alentour.
Et aussi comment ce petit présomptueux les pousse afin de faire sa place. Et par orgueil comme il essaie d’être aussi grand qu’eux. De façon à bien leur faire comprendre qu’étant là il y restera.
Peut-être aussi leur fait-il comprendre à ces deux chênes, que la forêt de Compiègne est avant tout une vieille forêt où les hêtres étaient les plus nombreux, et que ces aïeux qui avaient conquis la place de longue date, ne tenaient pas à ce que leurs descendants la perdent.
Somme toute conserver la place et la face.
Pour l’instant je le regarde grandir, et si dans quarante ou cinquante ans je suis encore là, après tout pourquoi pas je n’en ai à peine que quatre-vingt, alors je pourrai voir qui des trois l’a emporté.
♻
Chaque “hêtre” a sa place dans la nature. S’il est là, qu’il pousse et que les chênes l’ont accepté, va savoir ce qu’ils peuvent se raconter sur leur généalogie, sur ce qui se passait
en forêt à l’époque où …
Si j’ai bien compris tu veux vieillir autant qu’eux pour pouvoir toi aussi prendre part à la conversation.
J’ai repris le début de ton commentaire : chaque “hêtre” à sa place dans la nature et je l’écris comme tu le penses : chaque “être” à sa place dans la nature. Si c’était vrai, ce serait
merveilleux.
Quand à vieillir pourquoi pas, l’essentiel est de ne pas devenir comme disait Jacques Brel un vieux c…
Bonsoir
Dans toutes les échelles de la nature, il y a concurance. Et c’est bien comme ça, de la place pour tout le monde.
Merci pour la communauté “La forêt”
Bonne soirée
Sauf qu’en forêt la concurrence est moins grande qu’ailleurs, il y a de la place. Il n’est pas nécessaire de se marcher sur les pieds. Ce qui me plais ce sont les curiosités qui composent la
nature.
Amicalement.