Léon Duvauchel 1848-1902
Ecrivain régional picard. Originaire du Ponthieu. Passe une partie de sa jeunesse dans l’Amienois, puis émigre à Paris.
Dans un de ses poèmes « Atavisme » il écrit :
— Mes aïeux paternels étaient des laboureurs.
— Ils labouraient le sol à Crécy-la-Bataille ;
Au mois de septembre 1875, traversant la vieille forêt de Cuise, plus communément de nos jours appelée de Compiègne, il est à la fois impressionné et admiratif devant ces futaies de hêtres centenaires ; « comme le coup de foudre de l’amour », écrira-t-il plus tard.
L’été suivant, il prend pension dans une auberge de Vaudrampont au bord de la route de Crépy-en-Valois à Compiègne, alors simple chemin empierré. La maison Contant.
Il y prend pension de nombreuses années, revenant à chaque occasion à la belle saison. En 1884 il lui donnera le nom de : auberge « Le Bon Accueil ».
Durant ses séjours il sillonne la région, se faisant de nombreux amis parmi la population locale et les forestiers. Il écrit de nombreux poèmes et ouvrages. Il s’adonne parfois à la peinture.
Son désir le plus cher sera de s’établir dans « sa forêt ». En 1883 il écrit dans un poème, « Une chaumière et un cœur » :
— Mon vœu, c’est d’acquérir quelque simple maison,
En 1886 il écrit un roman : « La Moussière », retraçant les amours d’une sauvageonne de la forêt.
Dans le début de l’année 1891 il acquière à St Jean aux Bois une maison dénommée « Maison du couvent ». Au mois de novembre 1891, il écrit un poème en l’honneur des ouvriers chargés des aménagements, auquel il donne le nom de cette maison.
Il l’occupe durant de nombreux et longs séjours. Il y écrira plusieurs poèmes et ouvrages.
Le 19 juillet 1896 a lieu l’inauguration d’un buste dédié à l’héroïne de son roman. La maison du couvent devient alors « La Moussière »
Vous la trouverez rue du couvent, aujourd’hui encore appelée ainsi. Une plaque commémorative appliquée sur le mur en 2002 vous permettra de vous repérer.
Léon Duvauchel occupera par la suite plusieurs de nos articles.
Il me semble bien t’en avoir entendu parler.
Mais comment veux-tu que, maintenant, je me souvienne de tout cela.
Bonne journée, bien entouré.
Bonjour Pimprenelle. Se souvenir c’est presque facile. Il suffit d’avoir des petites cases pour tout ranger. Le seul problème c’est que par moment j’en ai une de vide. Nicolas
Pour moi, ce n’est pas seulement par moments !
Tu exagères encore. Pourtant j’ai remarqué que tu as des petites cases très intéressantes.