Durant la révolution, Sainte Périne prit l’appelation d'”Estave”, nom du propriétaire des lieux.
Aucune date d’archives ne nous donne la date à laquelle le hameau de l’Hermitte fut séparé de la chapelle.
Le 11 mai 1826 les deux sœurs Calabre, héritières de leur père vendirent au roi Charles X l’enclos de la chapelle et l’étang, en tout six hectares.
En 1829 par suite d’un échange approuvé par la loi du 28 juin 1829 Charles X cède la propriété au domaine de la couronne.
Ce qui restait du hameau de l’Hermitte fut vendu à la même époque à Nicolas Tourneur (de St Sauveur) et depuis lors une série de mutation l’ont fait passer aux mains de M. Adolphe Clément (dit Clément Bayard, célèbre constructeur de dirigeables avant 1914)). De nos jours elle est la propriété d’un habitant de St Jean.
Un article de presse daté de 1883 nous apprend que le poisson de l’étang est mis en adjudication, comme cela se fait tous les quatre ans.
De la chapelle de l’Hermitte, dont ne reste aujourd’hui que le nom de Sainte-Périne, ne subsiste que le sanctuaire. Des bâtiments modernes, servant actuellement de poste forestier, sont venus s’accoler au mur nord.
En 1938 le poste forestier est transformé en maison de jeunesse qui ne fonctionnera apparemment que jusqu’au début de la guerre 1939/45.
Revenue dans le giron des Eaux et Forêts puis de l’O.N.F., avec l’affectation du garde forestier actuel à un autre poste, quel va être le sort réservé à ce poste forestier ?
à suivre
Belle bâtisse. Dans quel état est-elle maintenant.
C’est toujours curieux de suivre les affectations d’une propriété.
Elle est dans l’état où tu la vois sur les photos qui datent d’hier.