Voir un arbre de cette stature s’abattre ne peut laisser indifférent. Une certaine tristesse, un certain malaise m’étreint.
Un arbre de cette taille combien de générations d’hommes a-t-il connu ? Sept , peut-être huit ?
Encore vert, combien en aurait-il encore connu ?
Un temps suffisamment long qu’aucun de nous ne vivra.
C’est triste de finir ainsi sa vie, abattu en quelques minutes, lui qui a mis tant d’années à grandir.
A ses pieds poussaient des champignons. En symbiose avec l’arbre, eux aussi disparaitront.
Dans mes promenades je l’ai toujours vu, me dominant de sa haute taille, lui qui était né bien avant moi.
Aujourd’hui il gît à mes pieds et je suis triste, je ne le verrai plus.