DUR DE SIEGER AU CONSEIL MUNICIPAL
Le dimanche 21 avril 1929, le maire rend compte aux électeurs, du mandat du conseil municipal élu depuis le 3 mai 1925.
Nous avons extrait ce paragraphe du procès-verbal de cette assemblée.
« Le conseil n’a pas jugé à propos d’engager la moindre dépense en dehors de l’entretien des toitures, « Clos et couvert », c’est suffisant pour une commune pauvre. Comme vous pouvez le constater, le mobilier de notre hôtel de ville dénommé la grande misère de la commune jusqu’à ces jours derniers, nous avons été obligés d’emprunter des chaises et des bancs, pour ne pas voir une partie des conseillers municipaux rester debout pendant les séances. Heureusement une vente mobilière récente nous a permis d’acheter avantageusement quelques chaises et de nous asseoir tous sur des sièges municipaux ».
En arriver là était effectivement une grande misère !
Pensez, Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux, à vos pauvres collègues de cette période, (au sens propre comme au sens figuré), courageux de gérer les affaires communales dans de telles conditions.
Pas même question d’envisager un seul instant de jouer aux chaises musicales pendant les suspensions de séances.
Mais ceci ce passait en 1929, il y a longtemps.
Toutefois des questions se posent quand on lit quelques années plus tard, dans le compte rendu du conseil du 12 février 1960, qu’un conseiller municipal, M. Plessier pour ne pas le nommer, fait remarquer qu’il existe un nombre insuffisant de chaises pour les conseillers.
Six chaises supplémentaires seront donc achetées. Pas moins!
Que diable! Où passent les chaises de la salle du conseil municipal?
Quelques administrés en arrivent à se demander si, par hasard, certains ne quitteraient pas le conseil avec une chaise ou deux dans leurs poches. Qui sait?
Affaire à suivre!
Et n’oubliez pas samedi prochain
Places assises pour tout le monde !