Désignation au classement de 1840 :
Numéro d’ordre : 11
Nom sous lequel le chemin est communément désigné : Route tournante de l’étang de Saint-Jean.
Point où il commence : Commence au chemin des Plaideurs.
Du lieu vers lequel il tend, des lieux qu’il traverse, tels que hameaux, ruisseaux guéables, ponts, etc. : Est traversé par un pont en pierres.
Du lieu où il se termine : Se termine à la route Saint-Jean.
Longueur en mètres sur le territoire de la commune : 248m.
Largeur moyenne : 5 mètres.
Le conseil municipal propose qu’il soit déclaré rural.
Le sous-préfet le maintien sans le déclarer vicinal.
La route Tournante de l’Etang de Saint-Jean s’étend du carrefour du Capitaine, passe au carrefour du Boquet Colin, coupe la D 85, puis une vingtaine de mètres plus loin se divise en deux tronçons, à gauche celui qui mène à la ferme Boivinet, à droite au carrefour des Naïades, là où elle prend fin. Le plan parcellaire de 1827 la situe ainsi et désigne le carrefour des Naïades sous le nom de carrefour des « Driades », ce qui est une erreur car ce dernier se situe au croisement de la route des Gardes et de la Héronnière. La carte IGN actuelle fait commencer ce chemin au carrefour du Diable.
D’après le document de 1840, il faudrait comprendre que la route Tournante des Prés de Saint-Jean se terminerait à la route Saint-Jean (plus communément appelée aujourd’hui le chemin du Parquet). Dans ce cas elle emprunterait une partie de la route du Parquet de La Landeblin. Nous aurions alors un tronçon de route avec deux appellations différentes. C’est une hypothèse qu’il faut abandonner et s’en tenir au carrefour des Naïades comme étant la fin de la route Tournante des Prés de Saint-Jean.
La même confusion se retrouve d’ailleurs avec le tracé de la Chaussée de l’étang de Saint-Jean située dans le même secteur.
Cela n’avait pas échappé en 1925 au maire, le docteur Bresset, puisque nous avons trouvé une note écrite de sa main sur le sujet.
Voici ce texte (en rouge mes remarques)
NOTE SUR L’IDENTIFICATION DES CHEMINS RURAUX.
N°11 Route tournante de l’étang de Saint-Jean : du chemin des Plaideurs à la route de Saint-Jean (1 pont en pierres) 248m de long 5m de large.
N° 15 Chaussée de l’étang. De la route tournante de l’Etang de Saint-Jean au chemin du Pont Cardon (1 pont en pierres) 210m de long largeur 4m.
Chemin rural n°11, dit Route Tournante de l’Etang de Saint-Jean. C’est le chemin qui passe devant les maisons du lieudit l’Etang de Saint-Jean, mais il est mal dénommé puisque d’après le plan cadastral et les cartes de Pannelier d’Annel et du service forestier, la Route Tournante de l’Etang de Saint-Jean commence au carrefour des Naïades pour se terminer au carrefour du Capitaine.
Mais d’après ses limites ce ne peut être un autre chemin. Il commence sur le chemin des Plaideurs et se termine sur un chemin sans nom qui lui-même aboutit à la route de Saint-Jean ; chemin rural n°8, prolongement du chemin du Parquet (voir le tableau des chemins).
(Ce chemin sans nom est dénommé Route du Parquet de Landeblin. Il coupe le chemin du Parquet à hauteur de la maison forestière)
Sa longueur de 248 mètres le font se terminer en cul de sac sur le chemin sans nom qui aboutit à la Route de Saint-Jean.
(Cette longueur de 248m ne peut correspondre qu’à la distance qui existe entre le chemin des Plaideurs et le carrefour des Naïades)
Chemin rural n°15, dénommé à tort Chaussée de l’Etang. D’après le plan de 1762 est le commencement de la Route Tournante de l’Etang de Saint-Jean. Il commence bien au carrefour des Naïades sur le chemin du Pont Cardon et se termine sur la Route Tournante de l’Etang de Saint-Jean ; chemin rural n°11.
(A mon avis d’après les photos il commence sur le chemin du Pont Cardon en face du bout du jardin de l’ancien restaurant des Naïades).
Sa longueur est de 210 mètres prise du poteau du carrefour des Naïades à sa rencontre avec le chemin rural n°11.
(Je pense qu’il y a confusion de la part du docteur Bresset. La chaussée de l’étang existe bien à l’endroit où nous l’indiquons et cette longueur de 210m peut lui correspondre — nous ne l’avons pas mesuré, seulement à vue de nez —. Il semblerait qu’il attribut cette distance à la portion qui va du carrefour des Naïades au chemin du Parquet, qui pourrait également mesurer dans les 210m.).
N.B. : Quant à la Route Tournante de l’Etang de Saint-Jean entre le chemin des Plaideurs et le chemin des Meuniers, elle mesure 450 mètres de longueur et ne présente aucune raison d’être chemin rural.
(Cette portion ne figure d’ailleurs pas au classement de 1840).
Avec les cartes et les documents disponibles de nos jours et des longueurs de chemins indiquées en 1840, il est possible de déterminer les tracés de ces chemins, tel que nous l’avons fait sur les cartes.