Les écoinçons contigus aux lobes des médaillons principaux portent, contre la brodure, un demi-quadrilobe formé d’un carré bleu cantonné de demi-cercles rouges. Le carré est séparé des demi-cercles par une bande jaune à écran linéaire noir, et le quadrilobe est isolé de la mosaïque par des bandes semi-circulaires blanches chargées de trois lignes noires parallèles.
Les rosaces qui alternent verticalement avec les quadrilobes sont formés de huit feuilles bleues et vertes sur fond rouge, rayonnant autour d’un bouton jaune à quatre pétales. De deux en deux, les feuilles passent par dessus le cercle jaune qui sertit la rosace. Une grisaille dessine et réhausse le tout.(voir le dessin de l’article précédent)
Les médaillons sont bordés d’une étroite bande rouge. Dans les quadrilobes, ce filet rouge est contigu à l’armature, dans les autres panneaux, il est doublé d’une bande blanche de même largeur, qui l’isole du fond bleu, et, dont le rayonnement, également très intense, neutralise l’influence de cette couleur, et permet au rouge de conserver sa pureté et sa valeur. Mais, dans le filet blanc lui-même, la transpa-rence est tempérée par l’application de trois lignes noires.
La bordure du vitrail est simple ; sur un fond rouge serti par deux bandes bleues auxquelles vient s’ajouter, le long de la monture extérieure, une bande blanche, sont disposées des paires de feuilles, l’une verte et l’autre bleue, encadrant un trèfle jaune ; les bouquets sont séparés les uns des autres par un petit trèfle blanc.
Les couleurs employées sont, selon la règle presque générale, le bleu saphir tirant sur l’outremer (c’est le bleu du fond des médaillons), le bleu clair, le rouge, le jaune, le vert, le pourpre, le pourpre clair, le banc laiteux ou verdâtre. Le pourpre clair a été adopté pour les chairs, et le bleu saphir pour les fonds des
médaillons. Les vêtements sont de couleurs variées, exception faite toutefois du pourpre clair et du saphir ; les nimbes sont verts, jaunes, rouges ou blancs. Celui du Christ est le plus souvent jaune à croix verte, il est également rouge uni, rouge à croix blanche, rouge à croix verte. Notons que le jaune a été employé avec moins de parcimonie que dans les vitraux du début du XIIIe siècle. Le médaillon de la Cène, la Mise au Tombeau et l’Apparition à Marie-Madeleine en témoignent.
Le vert adopté est un vert olive ; par exception, certains détails ont été traités dans une teinte plus sombre et plus bleue.
à suivre…
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