Suite de l’article du 6 mai
Si nous nous transportons au côté sud de l’église, nous observons qu’il faut franchir une marche et demie pour y pénétrer, le sol de l’ancien cloître étant nettement en contre-bas de la rue du Couvent, qui elle, nous en trouvons trace, est constituée de remblais.
Alors peut-on penser que toute l’église était surélevée par rapport à son entourage ? C’est possible.
Ce qui est certain, c’est que M. Bombart n’entreprit pas le dégagement de ces supposées quatre marches, peut-être par scepticisme, mais sûrement devant l’ampleur et le coût de tels travaux.
A moins d’entreprendre un sondage pour s’en assurer, mais est-ce bien nécessaire, pourquoi ne pas imaginer réelles les affirmations de M. Mimey quant à la présence de ces quatre marches. Ce qui est certain, nous ne sommes pas près de les franchir.
Oui en effet, ça reste une énigme. Et puisque nous parlons de marches, qui pourrait me donner l’explication suivante:
Dans l’étroit escalier qui mène aux cloches, les marches en pierre sont très usées, pourquoi? je ne peux pas penser que ce sont les allées et venues des moines durant quelques années qui en sont responsables. Pour faire cet escalier, a t-on réutilisé de vieille pierres ? ce qui paraît peu vraisemblable car l’usure est régulière et bien au centre des marches… alors qui peut donner une explication ?