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Les lavoirs de Saint-Jean
Cette photo date de 1887. Au premier plan, la partie supérieure de la porte, au dessus de l’arc, bien qu’affaissée n’est pas encore étayée comme elle le sera à partir des années 1894 (voir les photos suivantes et revoir les articles des 29 et 30 mai sur la réfection de la vieille porte). L’arbre qui se trouve sur la berge du ru, encore à ciel ouvert, sera coupé début 1899 au moment de la couverture de celui-ci.
En arrière plan nous apercevons le “gymnase” (voir article du 3 février 2012). Les arbres de la place ne sont pas encore plantés.
Et pour ce qui nous intéresse le plus pour cet article, nous remarquons, à gauche, la toiture en matériaux légers du lavoir dont on voit encore de nos jours les pierres sur lesquelles les femmes brossaient le linge.
Sur la photo suivante, qui date de 1895, cette toiture est très dégradée, les étais de la porte fortifiée sont posés et les arbres de la grande cour plantés.
En 1896, le propriétaire du lavoir ayant décidé de l’assécher, le conseil municipal est contraint de trouver un emplacement afin d’aménager un lavoir communal. La photo ci-dessous ne laisse apparaître aucun vestige du toit de l’ancien lavoir. Par contre la partie au sol avec les pierres à laver subsiste, comme nous pouvons le voir sur les photos suivantes. Sous la première arche du pont, nous apercevons la dalle du lavoir que Théodore Langelez aménagea en 1899.
De nos jours voilà ce que nous pouvons encore voir de ces lavoirs.
C’est aussi l’époque où la mare de la grande cour et l’étang du moulin ayant été également asséchés, les habitants des maisons en bordure du chemin des Plaideurs décident de la couverture du ru, privant ainsi les ménagères de ces maisons de la possibilité d’utiliser celui-ci pour laver leur linge. (Un article sera consacré à cet assèchement)
à suivre…